Vincent Aïtzegagh

Il est parfois des rencontres improbables qui deviennent de véritables « Coups de cœur ». Aujourd’hui je prends quelques instants pour écrire ces quelques lignes afin d’attirer ma sympathie autour du travail du graphiste Vincent Aïtzegagh.

Originaire du nord de la France et après avoir passé prés de 25 ans dans le milieu de la Publicité, Vincent Aïtzegagh a repris ses pinceaux et ses crayons (qu’il n’avait jamais complètement remisé) pour le plaisir.

Aux sorties de ses études à l’Ecole des Beaux Arts de Lille et de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, Vincent se lance de façon « inévitable » dans une carrière publicitaire  qu’il analyse sans détours aujourd’hui : « J'avais toujours dit que je ne ferais pas la pute et pourtant, j'y ai  baigné pendant 25 ans, dans ce monde (de la pub), avec plus ou moins de bonheur, travail en free-lance, en agence com, comme ils disent, chez l'annonceur … De l'image, j'en ai bouffé, jusqu'à en être écœuré (…) ma vie était toute tracée. C'était sans compter avec toutes les crises, les accidents de parcours et mon éternelle rébellion contre cette société. ».

Son talent entre Pop Art et Figuration urbaine, il décide de continuer à l’exercer sur de multiples supports usant de pochoirs et autre retouches à l’acrylique pour rendre hommage à son panthéon personnel et pour lutter contre la société de consommation. Alors que de nombreux magazines américains se penchent très sérieusement sur lui, je vous invite à découvrir son travail dans notre cité chez Patrick Couliou à la Galerie Talbot (16 rue Saint Firmin, 34000 Montpellier) du 4 au 15 décembre 2012.

Laurent Beaud